David Casteu : « Rien n’est perdu ! »

A l’occasion de la journée de repos, dimanche à Salta (Argentine), David Casteu, qui figure à la 21e place du classement général, à 1 h 05’05’’ du leader Paulo Goncalves (Honda) répond à nos questions :

– David, un bilan après cette première semaine ?
– Mon sentiment est un peu mitigé sur ce Dakar. Sans le Pérou, l’organisation a fait ce qu’elle pouvait avec l’Argentine et la Bolivie. Les pistes étaient déjà connues, droites, de style baja. Je regrette le manque de navigation, nous n’avons jamais utilisé le cap sur nos motos. C’était très rapide, très usant pour le matériel, et il fallait être très vigilant. Cela a permis de mettre en avant de jeunes pilotes, mais ce n’est pas ce que j’aime en rallye, comme la navigation et la conduite au cap. Je me suis bien préservé, moi et ma moto. Quand on voit que Barreda, Walkner, Faria et Jakes ne sont plus là, il était important de rester sur ses roues.
– Un mauvais souvenir ?
– La chute de Pela (Renet) m’a vraiment marqué car ce fut un gros choc de le voir inconscient.
– Un bon souvenir ?
– C’est de voir qu’il va bien aujourd’hui. Cela m’a permis aussi de voir que les secours sont arrivés vite. Un autre bon souvenir, c’est l’accueil chaleureux des Boliviens. Le président Morales a même donné le départ d’une étape et des milliers de spectateurs sont venus nous encourager.
– Ton objectif désormais ?
– Maintenant, dans la 2e semaine le climat est incertain, on annonce de la pluie. Vu le classement, rien n’est perdu. Une heure, c’est beaucoup et très peu, ça peut vite se rattraper et le Top 10 n’est qu’à 20 minutes. Je ne dois pas faire d’erreur et remonter pour être dans le bon wagon.

Laurent Lazard : « Bilan mitigé »

Laurent Lazard figure à la 70e place du général, à 5 h 47’37’’ du leader :
« C’est un bilan mitigé. A la vérité, je ne m’attendais pas être si loin au classement général. Mais, vu les problèmes physiques, les trois jours en altitude, c’était difficile de remonter. Le premier jour, j’ai eu un problème mécanique avec le frein. Bon, je suis là, il me reste la 2e semaine. On n’a pas eu de chance avec le climat, du froid, de la pluie, mais on ne peut rien y faire, c’est le Dakar, il faut continuer… La moto va bien, je vais bien, donc tout est positif. Maintenant on va se reposer, et on va se remettre dans le bain car quatre grosses étapes nous attendent et on va essayer d’être prêt ».

Harite Gabari a récupéré 

Harite Gabari figure à la 80e place du général, à 7 h 09’38’’ du leader. « Après mon retard dans le prologue, j’ai été relégué en fond de classement. Puis j’ai gagné quelques places dans la 3e étape, mais dans la 4e, j’ai eu un accident en doublant un quad : traumatisme crânien, genou, clavicule. Je suis reparti dernier. Dans la 5e, la 6e et la 7e, j’ai serré les dents tout en gagnant quelques places. Je suis le seul Marocain du Dakar, la volonté et le mental sont là. Je suis heureux d’être arrivé à la journée de repos, je vais passer un scanner à l’hôpital pour mon mal de dos, pendant que Lolo (Dupas) remet la moto en état».